LES TRACES ANIMALES

Le chamois est herbivore. Les herbes des alpages sont le plus souvent à son menu mais il ne dédaigne pas les feuilles des arbres, les jeunes pousses de printemps qui l’enivrent comme le chevreuil, ainsi que les lichens et les champignons.

Le bouquetin a failli disparaître de nos montagnes. sauvegardé depuis 1856, il a été depuis réintroduit un peu partout dans les Alpes et notamment dans le Queyras…

Si le chevreuil n’était pas présent dans la vallée, il y a encore une vingtaine d’années, il est maintenant bien établi avec une population en hausse régulière, comme celle de la plupart des ongulés.

Pesant jusqu’à 250 kg, cet ongulé occupe depuis peu la vallée. Il occupe plutôt le bas de la vallée et il n’est rare de le rencontrer au petit matin…

Animal omnivore forestier très discret, de plus en plus présent. S’il est essentiellement nocturne, le sanglier signale sa présence par les ravages qu’il occasionne…

Présent depuis 30 ans à Ceillac. Les proies sauvages chassées par les loups sont les ongulés tels que chevreuil (jusqu’à 80%), mouflon, cerf, sanglier, chamois, les petits mammifères (lièvre, marmotte…), les micromammifères (souris…) et même les insectes et des fruits.

Les empreintes sont souvent alignées et recouvertes par les éventuels congénères qui suivent (marche à la queue leu leu).

Trace très comparable à celle du chien si ce n’est les doigts espacés, avec une empreinte de fait plus large.

La trace du chien se distingue essentiellement de celle du renard par le resserrement des pelotes avant. On ne peut pas tracer une ligne pour séparer les 2 pelotes antérieures.

Distinguer les traces du chien et du loup est difficile, c’est surtout la voie qui permet de faire la différence.

Belette

Si elle mange surtout des petits rongeurs, elle ne dédaigne pas non plus, malgré sa petite taille (20 cm/100 g) lapins, oiseaux, insectes, mollusques et lézards.

Elle est souvent confondue avec l’hermine, légèrement plus grosse et dotée d’une queue avec une extrémité noire.

D’une taille de 40 cm environ (entre 1 et 2 kg), elle est souvent confondue avec la martre dont la robe est plutôt brun-marron (vs brun-gris) et dont le plastron ne se prolonge pas sur les pattes.

Son alimentation est quelque peu opportuniste et est constituée de petits mammifères, d’œufs, de fruits voire de restes trouvés dans les poubelles…

Comme indiqué ci-dessus, elle est difficile à distinguer de la fouine malgré une robe tirant plus vers le brun-marron et un plastron limité au torse.

Ses empreintes sont très comparables à celles de la fouine et bien malin celui qui arrivera à se montrer affirmatif quant à l’identité de l’animal.

Animal nocturne au corps massif (en moyenne 70 cm pour 12 kg) qu’il est préférable de ne pas déranger.

Régime omnivore : vers de terre en premier lieu et insectes, petits mammifères, charognes, fruits…

Animal très vif qui ne tient pas en place et que l’on peut rencontrer très haut en altitude, jusqu’à plus de 3000 m. Son régime alimentaire est comparable à celui de la belette : lapins et rongeurs surtout mais aussi oiseaux, œufs, lézards, insectes, fruits, escargots…

Animal typique du milieu montagnard, la marmotte est herbivore et se nourrit exclusivement des herbes situés à proximité de son terrier.

Tout de blanc vêtu l’hiver (hormis la pointe des oreilles) pour échapper aux prédateurs, comme l’hermine et le lagopède. Le lièvre compte sur son homochromie avec le milieu pour ne fuir, si nécessaire, qu’à la dernière seconde. Il mange la même chose que le lapin avec en plus quelques champignons de temps à autre.

Bien présent, plutôt en bas de vallée, son régime est exclusivement herbivore. Contrairement au lièvre, dont il se différencie par des oreilles plus courtes et des pattes arrière moins puissantes, il ne change pas de couleur l’hiver.

Présent dans la vallée mais très discret, sa robe est quasiment brune. On le repère grâce aux pommes de pins évidées (logements coupés nettement) que l’on trouve au pied des pins. En dehors des pignons de pins, il peut manger des bourgeons et des œufs.

Il est très menacé par l’écureuil gris d’Amérique qui est très invasif et ne régule pas sa reproduction en fonction des ressources.

Animal adorable mais qui affectionne un peu trop les maisons pour la chaleur et la nourriture qu’on y trouve. De fait, il occasionne des dégâts, piochant sans vergogne dans les réserves et n’hésitant pas, pour ce faire, à tailler, ronger, gratter… Lorsqu’il n’a pas de logis établi, il se nourrit essentiellement de fruits, de baies, noix, insectes et mollusques.

Rarement observé à Ceillac. Si vous croisez un hérisson, sachez que c’est certainement l’animal qui concentre le plus de parasites. Aussi, ne le manipulez qu’avec circonspection… Les insectes et les mollusques constituent l’essentiel de son régime alimentaire mais il aime aussi les champignons, les fruits et les … vipères.

Mal aimé des chasseurs, ce carnivore, friand de chevreuils et de petits gibiers, a été observé dans le Queyras mais n’y est pas établi. Sa réintroduction dans l’est de la France n’a pas été sans poser problèmes et conflits… Son empreinte est comparable à celle du chat hormis la taille qui peut atteindre 7 cm.