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Randonnée Pédestre

Le Queyras est la Mecque de la randonnée pédestre et la vallée de Ceillac, plus particulièrement, foisonne d’itinéraires, tous plus beaux les uns que les autres.

Chacun trouvera son bonheur, les sportifs, amateurs de randonnées techniques et sauvages, les familles avec des parcours faciles et courts, les durs à cuire avec des itinéraires de plusieurs jours…

Surtout ! Surtout.., n’oubliez pas l’appareil photo, INDISPENSABLE, pour fixer les paysages inoubliables que vous traverserez…

CARTES IGN

* Les cartes de référence sont les suivantes :

  • CARTES IGN Top 25 au 1/25000 : 3537 ET (Guillestre) et 3637 OT (Mont Viso) ; sur le site de l’ign, il est possible de commander une carte personnalisée avec un secteur choisi.
  • CARTE Didier Richard n° 10 au 1/50000 : Queyras et Haute Ubaye (avec itinéraires pédestres et à ski)
RANDONNÉES DANS LA VALLÉE

* Les sentiers de petite randonnée : durée et dénivelé

sentier de Pré Rond : 1 h 30 (100 m)
sentier des Balcons : 2 h 30 (276 m)
sentier du Vior : 2 h (200 m)
sentier des fours à chaux : 2 h 30 (143 m)
sentier du Touret : 2 h (260 m)
sentier du Pré Traversier : 2 h 30 (272 m)
sentier des Bergeries : 2 h 30 (100 m)

* Les sentiers de découverte : durée aller-retour et dénivelé

La Gypière : 2 h (100 m)
Les contes et légendes : 2 h (80 m)
La route des Cairns : 4 h (350 m)

* Les sentiers de randonnée balisés : durée (base : 300 m/h) de la montée et dénivelé

lac Miroir : 2 h (550 m)
lac Sainte-Anne : 1 h 30 (440 m)
col Girardin : 2 h 30 (734 m)
col Tronchet : 2 h 15 (700 m)
col Bramousse : 2 h (585 m)
col Fromage : 2 h 30 (635 m)
col des Estronques : 2 h 30 (985 m)
col sud du Cristillan : 3 h (902 m)
col de la Cula : 3 h 30 (1015 m)
lac et col Clausis : 2 h 30 (609 m)

En téléchargement :

Moyennant, une lecture maîtrisée des carte IGN et une bonne condition physique avec toutes les précautions usuelles (équipement, météo, eau, chaussures…), de nombreuses boucles en partie balisées et souvent bien tracées sont possibles. Parmi les plus parcourues :

  • Poste optique des Chambrettes : montée par Fromage, poste optique, descente par Bramousse (itinéraire inscrit au répertoire départemental) ;
  • Poste optique de Girardin : directement depuis le col éponyme ou avec une boucle par le col Tronchet (attention à ne pas traverser trop tôt vers Girardin ; balisage de la traversée devant être prochainement refait) ;
  • tête de Rissace : montée par col Clausis, tête de Rissace, descente par col Allongé ou par col Albert (prévoir manip voiture ou se caler avec les navettes) ;
  • tête de la Cula : montée par le col de la Cula, retour par le col Sud du Cristillan (passages raides) ;
  • tête de Jacquette : montée par Fromage, traversée jusqu’au col des Estronques, tête de Jacquette, retour par les Chalmettes ;
  • les lacs : montée par Sainte-Anne, retour par Miroir (avec option lac des Rouites) ;
  • Saint-Véran : montée par le col des Estronques, retour par le col Fromage ;
  • col Souillet : montée par Fromage, retour par Château-Grossan, col Bramousse, descente par le villard ou le village ;
  • tour élargi de la Saume : montée par la Mourière, Andrevez, pic d’Escreins, basse Rua ; retour par la Colette Verte, le pas du Curé et le lac Miroir (en un jour, gros dénivelé avec des passages difficiles et vertigineux ; possible de prévoir 2 jours avec une nuit au refuge de Basse Rua) ;
  • tour de la Font Sancte : randonnée de 2 ou 3 jours (tracé sur carte IGN) avec nuitée à Basse Rua et à Maljasset (1er jour : Ceillac, Basse Rua par le Pic d’Escreins ; 2ème jour : Basse Rua, Maljasset par le col des Houerts ; 3ème jour : Maljasset, Ceillac par le col Girardin) ; voir le site du refuge de Basse Rua pour les descriptif détaillé.
TOUR DU QUEYRAS

Le tour du Queyras est l’un des plus courus de France en raison de la qualité de son accueil, de ses paysages préservés et de la météo qui règne en temps normal sur le massif, un beau temps sec (292 jours de soleil par an d’après météo France).

Le tour officiel comporte 10 étapes, faisable en 10 jours ou moins :

  • Ceillac ~ Saint-Véran par le col des Estronques (980 m)
  • Saint-Véran ~ refuge Agnel (par Chamoussière – 830 m)
  • refuge Agnel ~ l’Echalp par le col Vieux (230 m
  • L’Échalp ~ Abriès par la Colette de Gilly (890 m)
  • Abriès ~ Fonts de Cervières par le col du Malrif (590 m)
  • Fonts de Cervières ~ Souliers par le col de Péas (590 m)
  • Souliers ~ la Chalp d’Arvieux par par le col Tronchet (510 m)
  • la Chalp d’Arvieux ~ refuge de Furfande par le col de Furfande (820 m)
  • refuge de Furfande ~ Bramousse par le col de la Lauze (1000 m)
  • Bramousse ~ Ceillac par le col Bramousse (850 m)

Ce tour comporte de multiples variantes facilement identifiables sur une carte IGN. A noter qu’en début de saison, certains cols peuvent être encore bien enneigés (Chamoussière par exemple) et parfois imposer un changement d’itinéraire. Bien se renseigner donc avant de partir sur l’état des cols…

AUTRES ITINÉRAIRES GUILLESTROIS-QUEYRAS

Le Queyras offre un panel impressionnant de possibilités de parcours, à la journée ou sur plusieurs jours, avec des incursions possibles sur la Haute Ubaye, l’Italie, le Guillestrois…

Il serait difficile d’en faire ici une liste une liste exhaustive mais citons néanmoins quelques très beaux itinéraires :

  • tour du Viso
  • tour de la tête des Toillies
  • tour de la Font Sancte
  • tour du Bric Bouchet
  • tour monte Granero…

LES PATOUS

LE CHIEN DE PROTECTION

Le troupeau est accompagné par 2 types de chiens, les chiens de conduite qui dirigent les bêtes, les ramènent dans le troupeau lorsqu’elles s’éloignent, et les chiens de protection dont l’unique fonction est de protéger le troupeau des prédateurs.

Avec le retour du loup, la plupart des troupeaux ont désormais des chiens de protection. Ce sont en général des patous ou des bergers d’Anatolie, les deux ayant longtemps été utilisés pour limiter la prédation. Ils sont de grande taille et sont souvent pourvus de collier à pointe destinés à les protéger des morsures des loups.

La présence de ces chiens, qui sont indispensables au pastoralisme, pose parfois problème quand ils sont mal éduqués et mal gérés ou lorsque les réactions face aux chiens ne sont pas adaptées.

L’alpage, autrefois utilisé quasi exclusivement par le pastoralisme, est aujourd’hui un espace partagé. Tout un chacun doit donc adopter les bonnes attitudes pour que tout se passe au mieux.

Le plus ancien auxiliaire du berger

Il fait partie du patrimoine montagnard.

Utilisé en France jusqu’à la fin du XIX ème siècle, il a peu à peu disparu de nos campagnes avec la raréfaction des grands prédateurs (ours, loups, lynx).

Le retour naturel du loup dans le Mercantour, le Queyras… et la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées centrales ont suscité un regain d’intérêt pour ce type de chien.

Le terme de « pastou » (prononcer : patou), dérivé du mot « pastre » = berger en vieux français, désigne donc un chien de berger comme on l’entendait dans les temps anciens

Le berger d’Anatolie est aussi utilisé. C’est un animal qui était présent en Turquie avec le même rôle que celui des patous.

A chacun son métier

Au contraire du chien de conduite, le rôle du chien de protection n’est pas de rassembler le troupeau mais de le protéger contre les attaques d’animaux sauvages et des chiens errants.

Marchant la plupart du temps en tête de troupeau, le chien inspecte le terrain avant l’arrivée des brebis puis crée, autour du troupeau, une zone de protection qui lui permet d’anticiper l’approche de tout intrus.

Il est souvent pourvu d’un collier de pointe qui le protège des morsures.

Sa famille: les moutons

Né en bergerie, le chien entre très tôt en contact avec les moutons. La relation avec les brebis se fait ainsi de façon progressive et réciproque jusqu’à une totale acceptation.

Le chien de protection dort, vit et mange avec le troupeau.

Son arme: la dissuasion

Ces chiens ne sont pas des chiens d’attaque mais de dissuasion. De part leur présence et leur grande taille, ils découragent déjà de nombreuses agressions de prédateurs.

La première réaction du chien de protection est d’aboyer (pour avertir l’étranger de sa présence, pour alerter son berger et son troupeau). Dans le même temps, il s’interpose entre le troupeau et le ou les intrus.

Si ceux-ci ne tiennent pas compte de cet avertissement ou si le prédateur est réellement agressif, le chien peut alors aller jusqu’au contact physique.

Son éducation : stricte

Patience et rigueur sont nécessaires aux éleveurs pour bien éduquer les patous un brin « têtus ». Aidez-les à éduquer leur chien !

  • ne lui donnez pas à manger,
  • ne l’attirez pas lorsque vous vous éloignez du troupeau.

Si vous rencontrez des patous

Un bon chien de protection, surveillant son troupeau, prévient le berger de chaque intrusion dans un périmètre proche des moutons. Un tel chien aboyant et dévalant la pente peut vous impressionner.

Si tel est le cas :

  • Gardez un comportement calme.
  • Ne criez pas !
  • Ne jetez pas de pierre !
  • Ne le menacez pas de votre bâton ! Le chien prendrait cela comme une agression.

Arrêtez-vous ou continuez à contourner le troupeau. Le chien vous flairera, reconnaîtra un humain puis après parfois vous avoir accompagné un moment pour s’assurer de vos intentions, repartira vers son troupeau.

Durant la belle saison, la commune informe les estivants de l’emplacement des troupeaux qui, normalement, sont situés en dehors de lieux de passage les plus fréquentés (information disponible à l’office du tourisme). En tout état de cause, il est conseillé d’éviter d’approcher les troupeaux avec un chien.

Article écrit par Michel C.
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