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Le Parc du Queyras

Reconnu dès 1965 comme un site exceptionnel pour ses patrimoines naturel, bâti et humain, le parc du Queyras a été créé en 1977 après la validation par l’État de la charte constitutive proposée par Philippe Lamour, alors maire de Ceillac et président du SIVOM (syndicat à vocations multiples du Queyras). 7 communes étaient alors concernées : Ceillac, Saint-Véran, Molines, Arvieux, Aiguilles, Abriès et Ristolas.

Aujourd’hui, le parc regroupe 10 communes, les communes historiques auxquelles se sont adjointes : Guillestre, Vars, Eygliers.

Comme tout parc régional, l’objectif principal du parc est bien de favoriser un développement économique et social afin de maintenir une population locale, dans un cadre préservé.

LE PARC EN QUELQUES CHIFFRES
habitants : 2400
superficie : 626 km²
densité : 3,8 hab/km²
altitude moyenne : 2300 m
surface artificialisée : 0,7%
surface agricole : 0,5%
forêt et milieu semi-naturel : 95,6%
milieux humides : 2,5%
surface en eau : 0,7%
LES COMMUNES DU PARC
NomGentiléSuperficie (km2)Population (2014)Densité (hab./km²)
ArvieuxArvidants72,623665
AbrièsAbriessois77,133114
AiguillesAiguillons40,1643411
CeillacCeillaquins96,052963,1
Château-Ville-Vieille66,903385,1
EygliersEyglintins30,0476225
GuillestreGuillestrins51,292 32345
Molines-en-QueyrasMolinois53,623075,7
RistolasRistolins82,18680,83
Saint-VéranSaint-Vérannais44,752495,6

Par décret du 14 mai 2019, la commune de Vars est réintégrée au parc.

Château-Queyras, une forteresse remaniée par Vauban (photo M.C.)
CLIMAT

Le Massif Central, puis le parc national des Écrins recueillant le plus gros des perturbations atlantiques, le Queyras, situé à l’est de ces deux massifs, bénéficie d’un climat particulièrement ensoleillé et sec.

De fait, la pluviométrie est faible pour un massif montagneux (+/- 75 jours de précipitations à Ceillac par an, dont les 2/3 sous forme de neige) avec des différences assez marquées suivant les vallées, le haut Queyras (Abriès, Ristolas…) subissant parfois des retours d’est (dus aux dépressions du Golfe de Gênes) pouvant générer de très importantes chutes de neige ou de fortes pluies.

L’hiver, de par son altitude moyenne élevée (2300 m), les températures sont basses, notamment dans les vallées fermées, comme celle de Ceillac (voir graphique ci-dessous).

hiver 2008 à Ceillac

L’été, les températures restent contenues voire fraîches occasionnellement. Lors de la canicule de 2003, les températures nocturnes n’ont pas dépassé 12°c et les températures diurnes sont restées en deçà de 30°c.

Cependant, le Queyras n’est pas épargné par le réchauffement climatique et, à l’instar des autres massifs, la température moyenne a augmenté (+1,5°c en 40 ans) et les températures maximales s’envolent pour atteindre presque +4°c. Il est un fait avéré que les conséquences du réchauffement sont 2 fois rapides en montagne qu’en plaine. Les conséquences les plus visibles sont la nette réduction de la persistance du manteau neigeux et l’apparition d’épisodes de pluie l’hiver.

températures moyennes annuelles entre 1978 et 2019 (+1,5°c)
températures moyennes maximales entre 1978 et 2019 (+4°c)
CHARTE

La charte actuelle, approuvée en 2010 et validée jusqu’en 2024, est déjà en cours d’actualisation. Pour ce faire, de multiples réunions de travail sont d’ores et déjà programmées. Elles associent, comme il se doit, la population du Queyras.

Les projets de la nouvelle charte sont :

  • Un nouveau parc pour une nouvelle vie
  • Entretenir la vie, la biodiversité et nos paysages
  • L’eau en haute montagne, protéger la vie
  • Une agriculture de haute montagne,  exemplaire, biologique et naturelle
  • La forêt, le bois, source d’énergie et de vie
  • Faire du Queyras un territoire d’écotourisme exemplaire
  • Solidarités internes et solidarités externes : la vie ensemble et la vie des autres
  • Respirer la vie ! Engager le plan climat
  • Diversifier nos activités, animer la vie de nos villages
  • Préparer la vie de demain, maîtriser notre urbanisme

Vidéo explicative sur la charte des parcs naturels régionaux

En téléchargement

A visiter

  • le site « chemins des parcs » qui recense, avec cartes à l’appui, un certain nombre de richesses des parcs régionaux : cheminsdesparcs.fr

Article écrit par Michel C.
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