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Le budget

Un budget est un acte juridique qui prévoit et autorise les recettes et les dépenses. Il est voté par le conseil municipal et est exécuté sous la responsabilité du maire. Il est le reflet de la politique de la municipalité.

LES BUDGETS DE CEILLAC

La commune de Ceillac compte 4 budgets, le budget principal et 3 budgets annexes :

  • le budget du camping municipal « Les Moutets »
  • le budget de VVF, résidence touristique propriété de la commune
  • le budget de l’eau (eau potable)

PRÉSENTATION

Chaque budget comporte deux parties : la section de fonctionnement et la section d’investissement.

Les postes budgétaires sont répartis en chapitres, eux-mêmes subdivisés en articles selon la procédure M14 commune aux collectivités territoriales.

Le chapitre est une classification composée de deux chiffres (ex.: chapitre 73 : impôts et taxes).

L’article est une subdivision du chapitre au niveau le plus fin (ex. : article 7411 : dotation forfaitaire).

Cette présentation fonctionnelle permet de retracer l’ensemble des recettes et des dépenses d’une collectivité par secteur d’activité.

LE BUDGET PRIMITIF
  • Il précise l’ensemble des recettes et des dépenses prévues pour l’année civile à venir.
  • Il doit être présenté par le maire et est voté par le conseil municipal (souvent fin mars).
  • Il est la traduction des grands choix de la commune en matière de fonctionnement et d’investissement.
  • Son élaboration et son approbation par le conseil municipal doivent respecter un calendrier réglementaire.
  • Il fixe le montant des taxes diverses (taxe foncière bâti, taxe foncière non bâti, contribution foncière des entreprises, taxe d’habitation).
  • Il autorise juridiquement le maire à percevoir les recettes et à exécuter les dépenses dans les limites des crédits votés.
  • Il est obligatoirement présenté en équilibre.
  • Ce budget peut recevoir des modifications (décisions modificatives) qui doivent être votées par le conseil.
LE COMPTE ADMINISTRATIF
  • Le compte administratif retrace l’ensemble des recettes et des dépenses réelles réalisées par la commune dans l’année.
  • Il est présenté par le maire au conseil municipal dans les 3 mois qui suivent la fin de l’exercice (obligatoirement, de fait, avant le budget primitif). Le Conseil Municipal l’approuve en dehors de la présence du maire.
  • Le maire est légalement responsable de la bonne tenue des comptes et du respect de la réglementation en matière de marchés publics.
  • Comme tous les documents budgétaires, il est validé par le service de contrôle de la légalité de la préfecture. En cas de problème, la chambre régionale des comptes, peut être saisie.
LE BUDGET PRINCIPAL

 La section de fonctionnement regroupe :

  • toutes les dépenses nécessaires au fonctionnement de la collectivité (charges à caractère général, de personnel, de gestion courante, intérêts des emprunts, dotations aux amortissements, provisions…) ;
  • toutes les recettes que la collectivité peut percevoir du produit des quatre grands impôts directs locaux, de la dotation globale de fonctionnement (DGF) versée par l’État, des transferts de charges, de prestations de services, des reprises sur provisions et amortissement que la collectivité a pu effectuer…

 La section d’investissement comporte :

  • en dépenses : le remboursement du capital des emprunts et les dépenses d’équipement de la collectivité ;
  • en recettes : les emprunts, les dotations et subventions de l’État. On y trouve aussi l’autofinancement, une recette correspondant au solde excédentaire de la section de fonctionnement. Cette recette détermine la capacité d’autofinancement de la commune.
QUI PAYE ET QUI REÇOIT ?
  • La commune n’a pas de compte bancaire.
  • C’est le percepteur qui paye quand il reçoit un mandat de la commune. Il vérifie auparavant que la dépense correspond à une compétence de la commune et qu’elle est en adéquation à la somme prévue dans le budget primitif.
  • Pour les recettes, la commune émet un titre de recettes et le percepteur se charge du recouvrement.
  • Le percepteur est responsable sur ses propres deniers de la bonne tenue des comptes des collectivités qu’il gère.

LE BUDGET 2022

Il a été voté le 29 mars 2022 à l’unanimité après l’approbation des comptes de l’exercice écoulé pour chacun des 4 budgets.

Budget annexe du camping

Les dépenses et les recettes de fonctionnement s’équilibrent à 120.992 €. Les recettes intègrent un report de 60.602 € des exercices antérieurs. En investissement, ce budget est équilibré à 124.309 € et prévoit un solde positif à reporter de 83.937 €.

En téléchargement : compte administratif 2021 et budget primitif 2022

Budget annexe de l’eau

En fonctionnement, les dépenses et les recettes s’équilibrent à 178.390 €. Les recettes intègrent l’excédent reporté de l’exercice précédent de 58.618 € et permettent de dégager un crédit de 35.859 € en faveur de la section d’investissement. En investissements, recettes et dépenses s’équilibrent à 318.477 €.

En téléchargement : compte administratif 2021 et budget primitif 2022

Budget annexe de VVF

Les dépenses et les recettes de fonctionnement s’équilibrent à 90.545 € et à 62.936 € pour la section investissement compte tenu d’un solde à nouveau reporté de 62.936 €.

En téléchargement : compte administratif 2021 et budget primitif 2022

BUDGET PRINCIPAL

En téléchargement : compte administratif 2021 et budget primitif 2022

FONCTIONNEMENT

Les recettes de fonctionnement s’élèvent à 1.584.960 € dont 400.573 € d’excédent reporté. Les dépenses, 1.584.960 €, intègrent un virement de 394.908 € à la section d’investissement et 204.728 € de transfert entre sections.

La section investissement s’équilibre à 952.026 € dont un solde négatif (en dépense) de 60.045€ reporté de l’exercice 2021.

Les principaux postes de dépenses de fonctionnement concernent :

  • les charges à caractère général (486.778 €) dont les travaux de voirie (35.000 €), les navettes (80.000 €), les taxes foncières (65.000 €), le déneigement (35.000 €), l’électricité (34.000 €), les carburants et combustibles (23.000 €)
  • les frais de personnel : 306.600 €
  • atténuation de produits (21.000 €) : fonds de péréquation, reversements…
  • les autres charges de gestion courante (105.900 €) dont les subventions (43.100 €), les contributions au SIGDEP et autres (30.000 €).

Les recettes sont essentiellement constituées par :

  • les impôts et taxes : 416.170 €.
  • les ventes de produits et de prestation : 103.600 €.
  • les dotations et participations de l’État : 332.826 €.
  • les produits de gestion courante : revenu des immeubles (49.000 €), excédent du budget antérieur (135.000 €).

INVESTISSEMENTS

Outre les immobilisations incorporelles (frais documents urbanisme, numérisation, concessions) pour un montant de 9.500 €.

On note :

  • un crédit de 245.000 € pour les bâtiments communaux (dont 195.000€ pour les travaux de l’école)
  • un crédit de 162.000 € pour le réseau des eaux pluviales
  • un crédit de 60.000€ de frais d’études pour l’Infernet
  • un crédit de 55.000€ de frais d’études pour le projet d’une nouvelle microcentrale
  • un crédit de 37.000 € pour le stade de biathlon
ÉTAT DE LA DETTE

Il liste les emprunts contractés, le capital restant à payer (74.800 € sur le budget principal pour 2022 pris en investissement) et les intérêts (14.500 € sur le budget principal pour 2022 pris en fonctionnement).

  • domaine alpin (650.000 € en 2006 sur 20 ans à 3.79%)
  • bâtiment d’accueil de ski nordique (350.000 € en 2015 sur 15 ans à 2.09%)
  • ZAC Infernet (150.000 € en 2019 sur 15 ans à 0,76%)

A ces emprunts, s’ajoutent notamment ceux liés à l’eau :

  • adduction d’eau potable (350.000 € en 2006 sur 20 ans à 3,79%)
  • adduction d’eau potable (150.000 € en 2018 sur 15 ans à 1,48%)
Article écrit par Michel C.
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