DESCRIPTIF ET CHANSON
Voici un texte descriptif de la vallée de Ceillac, un écrit pouvant servir pour une brochure ou un site Internet…
Ceillac, joyau secret du Queyras
Niché au cœur du parc naturel régional du Queyras, Ceillac est l’un de ces lieux rares où la nature semble avoir été préservée du temps. Entourée de sommets majestueux et de forêts silencieuses, la vallée de Ceillac offre un décor grandiose, où chaque saison magnifie un peu plus la beauté du paysage.
En été, les sentiers s’ouvrent sur une mosaïque de prairies fleuries, de lacs d’altitude aux reflets cristallins, comme le lac Miroir ou le lac Sainte-Anne, et de torrents qui dévalent les pentes en chantant. En hiver, le village se pare de blanc, et les pentes douces accueillent familles et amoureux de glisse dans une ambiance chaleureuse et conviviale.
Mais Ceillac, c’est bien plus qu’un décor de carte postale. C’est un village authentique, où le bois craque sous les pas, où les traditions vivent encore à travers les pierres des chapelles et les gestes des bergers. Ici, on prend le temps. Le temps de respirer l’air pur, de contempler les cimes, de goûter à la simplicité d’une montagne vraie, loin des foules et du bruit.
Destination idéale pour les randonneurs, les rêveurs, les familles ou les sportifs en quête de sens, Ceillac est une parenthèse enchantée, un coin d’âme niché entre ciel et sommets.
Et maintenant une chanson créée pour célébrer la vallée…
« Dans la vallée de Ceillac »
Couplet 1
Là-haut où le ciel touche la pierre,
Les mélèzes dansent à la lumière,
Une rivière chante entre les pins,
Et le vent me parle de lendemains.
Refrain
Dans la vallée de Ceillac,
Mon cœur se défait de ses chaînes,
Sous les étoiles, loin du vacarme,
Je retrouve un peu de moi-même.
Dans la vallée, douce et sauvage,
Chaque pas écrit un message.
Couplet 2
Les chalets s’endorment sous la neige,
L’hiver peint d’argent chaque arpège,
Et l’été, les alpages en fleurs
Font renaître l’écho du bonheur.
Refrain
Dans la vallée de Ceillac,
Mon cœur se défait de ses chaînes,
Sous les étoiles, loin du vacarme,
Je retrouve un peu de moi-même.
Dans la vallée, douce et sauvage,
Chaque pas écrit un message.
Pont
Quand le monde tourne trop vite,
Je reviens là, loin des rites,
Là où le silence est musique,
Et le souffle, presque magique.
Dernier refrain
Dans la vallée de Ceillac,
Le temps s’arrête, l’âme se calme,
Tout devient clair dans le vacarme,
Je redeviens moi, sans alarme…

Des textes qui tiennent la route même si l’aspect humain est peu mis en avant, bien construits, sans fautes, sauf que… ils ont été générés par ChatGpt, la plateforme IA (Intelligence Artificielle) d’Open AI en moins d’une seconde. A noter que la chanson pouvait être mise en musique dans le même laps de temps… A noter également, que ces textes soumis à une autre IA ont été considérés comme étant probablement d’origine humaine.
On comprend alors sans peine l’inquiétude des créateurs, auteurs, écrivains, musiciens et autres rédacteurs… face à cette technologie, certes performante mais qui peut se transformer en véritable boîte de Pandore.
Car si les serveurs de l’IA puisent largement dans les contenus existants sans avoir pour autant l’accord de leurs auteurs, les algorithmes qui les contrôlent effectuent des choix qui, de fait, influencent largement le contenu de synthèse proposé. S’agissant de la chanson sur Ceillac, c’est un moindre mal mais il n’en sera pas de même dès lors que l’IA sera sollicitée pour synthétiser un sujet sensible ayant trait aux problèmes sociétaux, aux conflits géopolitiques ou encore à la vie politique. Qui plus est, contrairement au principe de base du journalisme, les informations glanées ça et là ne sont guère ou pas vérifiées et on constate aujourd’hui que l’IA devient l’un des grands pourvoyeurs de fake news et autres images et vidéos montées de toute pièce.

Autre travers, le recours à l’IA affranchit le demandeur de ce travail de synthèse. Les enseignants le savent bien puisqu’on estime qu’environ 60% des étudiants font appel à l’IA pour leur production de contenu. Or le travail de synthèse, s’il est effectivement chronophage, est un exercice particulièrement essentiel pour développer les capacités cognitives, et ce, dès l’école primaire, avec des exercices fondamentaux comme l’expression écrite et les résolutions de problèmes.
Une récente étude de Microsoft (!) a d’ailleurs pu démontrer que le recours systématique à l’IA réduisait à terme les capacités cognitives des travailleurs qui utilisaient des travaux prédigérés par les machines en précisant que cela affectait la pensée critique avec une dépendance et moins de diversité dans la prise de décision.
Alors oui, l’IA peut se révéler un bon outil mais, tout comme la langue d’Ésope, la frontière entre bénéfice et risque est bien ténue. Elle a déjà beaucoup apporté dans le domaine médical, entre autres mais pas que, mais lorsqu’il s’agit de création ou d’opinion, cela pose des problèmes éthiques.
Seule parade, réguler et développer l’esprit critique, notamment des plus jeunes face aux textes et aux images, animées ou pas, générés par l’IA, largement diffusés par les réseaux sociaux notamment.
Michel C.
